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Ma grossesse mois par mois

Premier mois de grossesse

Votre bébé !

A ce stade de la grossesse, il n’est pas encore question de bébé, ni même de fœtus ou d’embryon, mais d’un œuf né de la fécondation, c'est-à-dire la rencontre entre l’ovule et un spermatozoïde au moment de l’ovulation. Dans le noyau de cet œuf appelé zygote, il existe tout le matériel génétique nécessaire pour construire une nouvelle vie. Tout – y compris le sexe de votre futur bébé – est programmé, en un mélange unique de vos chromosomes et de ceux de votre compagnon. 

Tout en se divisant à vitesse grand V, cet œuf va migrer de la trompe à l’utérus. Il lui faudra trois jours pour arriver dans l’utérus où il va, sept jours après la fécondation, s’implanter. C’est la nidation. On parle alors d’embryon et la grossesse débute réellement… sans que vous le sachiez cependant car à ce stade, il n’y a pas encore de retard de règle.

Durant la 3ème semaine de grossesse (soit 5 SA, ou 5 semaines depuis le premier jour de vos dernières règles), les divisions cellulaires s’accélèrent, l’embryon passe de 0,2 à 1,5 mm. A la fin de cette semaine, son cœur bat déjà. La 4ème semaine marque le début d’un processus essentiel : l’organogenèse. Les ébauches des principaux organes se mettent en place et les bourgeons des membres apparaissent.  

Vous

Au tout début de la grossesse, vous ignorez que vous êtes enceinte. Il vous faudra attendre ce premier indice : le retard de règles. Vous pouvez également ressentir ici et là quelques signes : un picotement dans les seins, de légères nausées le matin, une fatigue inhabituelle, du dégoût face à certains aliments ou odeurs. Et d'autres indications, à découvrir dans notre article sur les différents signes de grossesse.

Dès le début de la grossesse en effet, la grande machinerie des hormones s’emballe – progestérone, œstrogène, HCG notamment – et entraine différentes modifications au niveau de votre organisme qui désormais, va devoir assurer la croissance d’un bébé. Rapidement, votre flux sanguin va augmenter et votre métabolisme de base s’accélérer. 

Dans votre tête, les choses peuvent aussi se bousculer. La découverte de votre grossesse vous ravit, surtout si vous l’attendiez depuis longtemps. Ce peut être une surprise aussi si cette grossesse n’était pas tout à fait prévue. Il y a parfois la crainte devant l’inconnu. La joie d’avoir un enfant de l’homme qu’on aime. L’émotion d’être en face d’un événement lourd de conséquences. L’inquiétude de voir son corps changer. La crainte d’une fausse-couche… Ces sentiments ambivalents sont tout à fait naturels, car avoir un enfant est en effet un grand événement : rien ne sera plus comme avant ! Aussi, ne culpabilisez pas face à ces différentes émotions qui sont, somme toute, normales face à l’ampleur d’un tel changement. 

A noter dans votre agenda

1. Faire un test de grossesse 

C’est en effet le réflexe face à un retard de règle. Le test de grossesse repose sur la recherche de l’hormone HCG dans les urines. Cette hormone sécrétée dès la nidation maintient en activité le corps jaune (vestige du follicule contenant l’ovocyte) qui de son côté produit oestrogènes et progestérone indispensables à la survie de l’embryon. L’hormone HCG est donc présente uniquement chez la femme enceinte, d’où son surnom d'« hormone de la grossesse ». Si votre test est positif, vous pouvez considérer avec quasi-certitude que vous êtes enceinte. Les fausses réponses positives sont très rares. S'il est négatif, et surtout s’il a été effectué précocement, avec un retard de quelques jours seulement, attendez une semaine pour le refaire. Si après ce délai le test est toujours négatif, et si votre retard de règles se prolonge, il est souhaitable de consulter un médecin ou une sage-femme qui fera probablement faire un examen de laboratoire.

2. Prendre rendez-vous pour une première consultation

Le premier examen prénatal obligatoire (sur les 7) doit avoir lieu avant la fin du 3ème mois (15 SA), mais la plupart des futures mamans consultent bien avant, ne serait-ce que pour confirmer leur grossesse.

3. Réfléchir à votre suivi de grossesse 

Votre gynécologue de ville, un gynécologue d’hôpital ou de clinique privée, une sage-femme libérale, votre médecin traitant... différents praticiens peuvent assurer le suivi de votre grossesse. Et, c’est un luxe, vous êtes tout à fait libre de le choisir ! Aussi, dès votre grossesse confirmée, réfléchissez au type de suivi que vous souhaitez (avec le gynécologue qui vous suit depuis toujours, avec une sage-femme pour une relation plus individualisée), sans oublier de prendre en compte l’aspect pratique : en fin de grossesse, il faudra pouvoir vous déplacer facilement auprès de votre praticien. Retrouvez la liste des professionnels et établissements de santé sur le site de l'Assurance Maladie

4. Vous constituer une « pochette grossesse » 

Dès votre première consultation, prenez le réflexe de rassembler tous vos documents – prescription et résultats d’examens, compte-rendu d’échographie, etc – dans une « pochette grossesse » qui vous suivra à tous vos rendez-vous, jusqu’à l’accouchement.

5. Revoir quelques habitudes au quotidien

Certes la grossesse n’est pas une maladie. Mais il est tout de même important de prendre quelques précautions afin de protéger la vie qui prend forme en vous. Et ce, dès le début de grossesse, car l’embryon est très vulnérable durant l’organogenèse. Certains produits toxiques, médicaments et virus peuvent en effet perturber ce processus et entrainer des malformations.

- si vous suivez un traitement, demandez à votre médecin si vous pouvez le poursuivre

- évitez l’automédication, même pour un petit rhume ou un mal de tête. Certaines molécules médicamenteuses sont tératogènes : elles peuvent entrainer des malformations chez l’embryon.

- évitez d’entrer en contact avec des enfants malades (varicelle, rubéole, CMV)

- à compter de maintenant et jusqu’à la fin de la grossesse, 0 alcool !

- si vous fumez, idéalement essayez d’arrêter ou à défaut, diminuez votre consommation. Sachez que l’Assurance Maladie propose aux futures mamans une prise en charge particulière et rembourse les substituts nicotiniques prescrits par un médecin à hauteur de 150 €. 

- si vous devez faire une radio, signalez que vous êtes enceinte

- évitez de manger de la viande crue ou peu cuite, les fromages crus ; lavez bien vos fruits et légumes, et soyez attentive à l’hygiène en cuisine en général

6. Booster votre alimentation en vitamine B9

Votre gynécologue vous a peut-être prescrit une supplémentation en vitamine B9 ; c’est d’ailleurs recommandé par la Haute Autorité de Santé. Sinon, veillez à introduire dans votre alimentation des aliments riches en cette vitamine importante pour la prévention d’une grave malformation, la spina bifida. Dans l’assiette : germe de blé, jaune d’œuf, haricots blancs, cresson, noix, épinard, brie, poireau, laitue, etc. Et pour découvrir les autres aliments à privilégier durant la grossesse, lire notre abécédaire des aliments à éviter ou privilégier durant la grossesse

7. Adopter les gestes anti-nausées 

Avec 50% des mamans touchées par les nausées, il s'agit du mal de grossesse le plus fréquent au premier trimestre. Pour les prévenir, testez les différentes astuces proposées dans notre journée anti-nausées

Deuxième mois de grossesse

Votre bébé

Le processus de mise en place des organes, l’organogenèse, se poursuit activement. A l’issue de ce second mois de gestation, les ébauches de tous ses organes seront en place.

Son apparence générale va aussi beaucoup évoluer. Les bourgeons des bras et des jambes apparaissent, puis s’allongent au fil des jours. A leur extrémité, se forment des palettes sur lesquelles on peut distinguer les sillons qui formeront les futurs doigts. Les lignes de la paume de la main et de la plante des pieds sont déjà dessinées. Dans tous le corps, des muscles se développent.

Sur sa tête qui augmente plus rapidement de volume que le reste du corps, son visage se dessine, tandis que le système nerveux se développe. Trois vésicules forment une ébauche du futur cerveau qui au fil des semaines commence à ressembler à celui de l’adulte, avec des sillons et des saillies.

A la fin de ce second mois, le processus d'ossification du squelette débute, mais il est loin d'être fini car il va se poursuivre  plusieurs années encore après la naissance.

Durant ce second mois, l’embryon aura multiplié par 6 sa taille : de 5 mm, il va dépasser les 30 mm pour quelques 11 gr. C’est encore très petit il est vrai, mais déjà tout est en place, et les sept mois à venir vont permettre de fignoler et perfectionner les ébauches de tous les organes.

Vous

Tout en remontant vers le nombril, votre utérus augmente de volume. Il a désormais la taille d’une orange. Ce n’est pas suffisant encore pour qu’un petit ventre apparaisse, mais assez pour comprimer la vessie et entrainer de fréquentes envies d’uriner.

Les différents signes de grossesse, encore fugaces le premier mois, s’intensifient : nausées matinales voire vomissements, fatigue durant la journée, constipation, ballonnements, poitrine sensible… Votre flux sanguin continue d’augmenter, tout comme votre débit cardiaque.

Du côté des émotions, ce sont parfois les montagnes russes ! Vous pouvez passer du rire aux larmes, de l’enthousiasme à l’inquiétude… En cause : le cocktail des hormones de la grossesse qui impacterait certaines réactions chimiques au niveau du cerveau et le fonctionnement des neurotransmetteurs, ces messagers chimiques régulateurs de nos humeurs. Mais il n’y a pas que les hormones. En ce début de grossesse, il est tout à fait normal d’éprouver différents sentiments. La grossesse est une période de profond remaniement psychique, et la perspective d’être maman peut faire naitre ou ressurgir des interrogations ou inquiétudes.

Le papa peut se sentir désorienté face à vos réactions. Il vous souhaiterait heureuse d’être enceinte – et vous l’êtes ! – et a du mal à comprendre vos petits coups de blues. Expliquez-lui que cela est dû aux hormones, que c’est tout à fait normal et qu'au prochain trimestre, cela devrait mieux aller.

Soyons honnêtes : ce début de grossesse n’est pas toujours le plus agréable…

A noter dans votre agenda

1. Pratiquer les différents examens du début de grossesse

Si vous avez déjà consulté votre gynécologue ou sage-femme, vous êtes ressortie de ce rendez-vous avec différents examens à réaliser. Ne tardez pas, car les résultats sont important pour ajuster votre suivi de grossesse. Certains examens sont obligatoires :

- le dépistage sanguin de la toxoplasmose, de la rubéole, de la syphilis et de l'hépatite B

- la détermination du groupe sanguin et rhésus

- la recherche des agglutinines irrégulières si vous êtes de rhésus négatif

- l'analyse d’urine pour rechercher le sucre et les albumines

D’autres sont fortement recommandés :

- le dépistage VIH

- un frottis si le dernier a plus de 3 ans

- le dépistage de la trisomie 21 qui se fait en deux temps : une prise de sang à réaliser entre 8 et 14 SA et la mesure de la clarté nucale à la première échographie

2. Réfléchir à votre lieu d’accouchement

Votre bébé mesure quelques centimètres à peine et déjà il vous faut penser à sa naissance ? Certes, cela peut paraître tôt. Mais le choix du lieu d’accouchement n’est pas anodin, aussi vaut-il mieux y réfléchir bien en amont. Pour vous aider dans votre réflexion, découvrez Les 4 règles d’or pour bien choisir votre maternité. Cette réflexion sera également le premier jalon de votre projet de naissance si vous souhaitez en faire un. Une fois votre choix arrêté, ne tardez pas à vous inscrire. 

3. Penser aux médecines douces

Si vous êtes sujette à certains maux de grossesse (nausées, reflux, hyperémotivité, etc.), prenez rendez-vous avec un homéopathe ou une sage-femme acupunctrice. Le recours aux médicaments étant limité durant la grossesse, cette période est souvent l'occasion de se tourner vers les médecines douces. En agissant sur l'équilibre global du corps, ces médecines vont vous aider à trouver un nouvel équilibre durant cette période de grands changements. 

4. Limiter l’exposition aux toxiques

Durant l’organogenèse, l’embryon est très vulnérable aux agressions (tabac, alcool, infections, médicaments, perturbateurs endocriniens, etc.) qui peuvent venir perturber ce processus de formation des organes et entrainer des malformations. Retrouvez nos conseils dans notre article Enceinte, comment limiter l’exposition aux substances toxiques.

5. Soigner votre alimentation

Durant la grossesse, il ne s’agit pas de manger pour deux, mais deux fois mieux ! Certains nutriments sont particulièrement importants pour la croissance du fœtus : les glucides, la vitamine B9, le fer, le calcium, … Certains ajustements alimentaires vont également contribuer à limiter les maux de grossesse digestifs : nausées, vomissements, ballonnements, constipation. Si vous êtes en surpoids et que vous craignez de prendre trop de poids, si vous suivez un régime particulier (végétarien, végétalien, etc.), n’hésitez pas à demander conseil auprès d’un professionnel.

6. Tester la méditation

Vous en avez entendu parler, vous aviez envie de tester depuis longtemps… La grossesse est l’occasion de le faire : vous mettre à la méditation ! Ce peut être un formidable outil pour vous relaxer, pour vous recentrer sur vous et votre bébé pendant ces quelques mois particuliers. Quelques applications pour s’initier : Petit Bambou, Maman Zen, Zenfie.

7. Vous ménager 

Certes, la grossesse n’est pas une maladie. Mais avec tous les changements physiologiques qui s’opèrent en vous et la valse des hormones, ce premier trimestre peut être éprouvant physiquement et psychiquement. Aussi, accordez-vous des moments de repos. D’autant qu’il est prouvé que la fatigue accentue les nausées matinales.

8. Prendre vos rendez-vous du mois prochain

- pour la première échographie, à réaliser entre 11 et 13 SA + 6 jours. Vous l’attendez sûrement avec impatience d'ailleurs !.

- pour la première consultation prénatale obligatoire

Troisième mois de grossesse

Votre bébé

On ne parle plus d’embryon, mais de fœtus à présent. En ce début de troisième mois, il mesure 5,5 cm, et en fera 12 à la fin du mois. Il va donc plus que doubler sa taille !

Fille ou garçon ? Cela s’est décidé dès la fécondation, en fonction des chromosomes sexuels apportés par l’ovocyte et le spermatozoïde, un chacun. Mais pour l'heure, rien n'est visible : le système reproducteur se différencie dès le troisième mois, mais c'est généralement à la seconde échographie que l'on peut détecter le sexe avec certidute. Patience donc !

Encore très volumineuse par rapport au reste du corps, sa tête va petit à petit se redresser. Son visage continue de se dessiner : les yeux, qui étaient au départ situés sur les côtés de la tête, se rapprochent. Ses oreilles sont presque à leur place définitive. Les cordes vocales apparaissent, les lèvres se dessinent, les paupières se forment.

Les bras continuent de s'allonger, tout comme les jambes. L'ossification de la colonne vertébrale débute. Le fœtus commence à bouger, et ces mouvements, réflexes, sont essentiels pour le bon développement de ses articulations et ses muscles. Mais ils ne sont pas suffisamment intenses pour que vous puissiez les percevoir. Il faudra patienter encore quelques semaines pour cela.  

Côté organes, le foie et les reins se bien développés tandis que l’intestin s’enroule. L’ossification du squelette se poursuit par celle de la colonne vertébrale

Vous

Votre utérus continue de grossir tout en remontant vers le nombril. A 12 semaines, il dépasse un peu la taille d’un pamplemousse, si bien qu’un tout petit ventre peut commencer à pointer. Avec votre poitrine qui a augmenté de volume – elle se prépare d’ores et déjà à l’allaitement - et votre mine fatiguée, certaines personnes ont peut-être déjà deviné votre grossesse. 

Votre volume sanguin augmente afin de subvenir aux besoins du système placentaire, et pour accueillir ce flux de sang, vos vaisseaux sanguins se sont distendus sous l’effet de la progestérone. Votre cœur est fortement sollicité, le débit cardiaque augmente, ce qui peut entrainer un léger essoufflement à l’effort ou quelques étourdissements. Vos reins également doivent davantage fournir d’effort afin de traiter les déchets du fœtus.

Les maux de grossesse persistent encore, voire s’intensifient. Mais certains d’entre eux - les nausées matinales, les petites baisses de régime, l’humeur en dent de scie - devraient disparaître à la fin de ce trimestre, une fois la valse des hormones calmée.

A noter dans votre agenda

1. Passer la première échographie de grossesse

Réalisée entre 11 et 13 SA + 6 jours, cette première échographie est dite de datation. Grâce à différentes mesures, elle permet en effet de dater plus précisément votre grossesse qu'avec la date de vos dernières règles, et donc d’affiner la fameuse « DPA », ou date prévue d’accouchement. Le praticien vérifiera également la bonne vitalité du bébé, le nombre d’embryon, et mesurera la clarté nucale (petit espace à l’arrière de la nuque) dans le cadre du dépistage de la trisomie 21. Mais pour vous et le papa, cette échographie est aussi la première « rencontre » avec votre bébé. Elle sonne également la fin de la période délicate du premier trimestre.

2. Faire la déclaration de grossesse

A l’issue de la première consultation obligatoire, votre gynécologue ou sage-femme établira votre déclaration de grossesse, désormais réalisable en ligne : à l'aide de votre carte Vitale, il remplit la déclaration en ligne et la télétransmet directement à votre caisse d'assurance maladie et à votre caisse d'allocations familiales (CAF). S’il procède par papier, vous devrez compléter les informations vous concernant et adresser le volet rose à votre caisse d'Assurance Maladie et les deux volets bleus à la CAF avant la fin du 3ème mois de grossesse.

3. Mettre à jour votre carte vitale

Une fois votre déclaration de grossesse effectuée, mettez à jour votre carte vitale afin de bénéficier de la prise en charge à 100% de chaque examen prénatal obligatoire.

4. Réfléchir au mode de garde 

Commencez par définir vos besoins en terme d'horaire et vos attentes en terme de mode de garde, comparez le coût financier des différents modes de garde, etc. Renseignez-vous auprès de la mairie ou du service petite enfance de votre ville sur les modalités de pré-inscription si vous êtes intéressée par la crèche. Pensez également à votre entreprise ou celle de votre compagnon. A défaut d’avoir une crèche au sein de leurs locaux, certains employeurs ont des accords avec des réseaux de crèches privées.

5. Prendre vos rendez-vous du quatrième mois

- pour la seconde visite prénatale obligatoire

- pour la première séance de préparation à la naissance et à la parentalité

    Quatrième mois de grossesse

    Votre bébé

    La croissance de votre bébé est moins spectaculaire ce mois-ci. La partie la plus délicate de son développement, l’organogenèse, est désormais finie. Ses organes sont en place, les fonctions essentielles sont établies, ses muscles se renforcent et ses différents sens s’ébauchent.

    Son cœur bat très vite, son foie commence à fonctionner, le méconium s'accumule dans l'intestin. Grâce à ses reins qui fonctionnent,  bébé urine dans le liquide amniotique, qui se renouvelle régulièrement. Autre grand changement : votre bébé fabrique désormais ses propres globules rouges ainsi que ses propres hormones, avec le placenta, prenant ainsi le relai des ovaires.

    Au niveau du système nerveux, un processus important débute : la myélinisation. Les fibres nerveuses s'entourent de myéline, un substance grasse dont le but est de faciliter la conduction de l'influx nerveux. 

    Fille ou garçon ? Le processus de différenciation sexuelle s’achève ce mois-ci. Les follicules ovariens chez la fille, et la prostate chez le garçon commencent à apparaître. Les organes sexuels externes sont maintenant visibles, mais pas toujours indentifiables à l'échographie. 

    A la fin de ce quatrième mois, votre bébé mesure environ 19 cm de la tête au talon et pèse quelques 200 g. Il prend peu à peu des proportions nouvelles : son abdomen s’étant considérablement développé, la tête a l’air moins disproportionnée par rapport au reste du corps.

    Vous

    Votre corps s’est adapté à la grossesse et aux changements hormonaux. Vous retrouvez votre énergie, votre humeur est plus stable, les nausées du premier trimestre ont normalement disparu.

    Votre utérus, qui a désormais la taille d'une grosse noix de coco, quitte la zone pelvienne et arrive entre le pubis et l’ombilic. Il appuie moins sur la vessie, les envies pressantes d’uriner devraient donc être moins fréquentes ce mois-si. Mais d'autres petits maux peuvent apparaître : sous l'effet de la progestérone, votre transit se ralentit, pouvant entrainer une constipation ou des remontées acides. 

    En vue de l'allaitement, le réseau sanguin de la poitrine se développe, avec parfois des veines apparentes. D’autant qu’à l’issue de ce mois, votre corps véhiculera 45% de sang en plus.

    Vous appréciez maintenant pleinement votre grossesse, d’autant qu’un événement marquant va survenir à la fin de ce quatrième mois - un peu plus tôt si c'est votre second bébé - : vous allez sentir votre bébé bouger ! Il ne s’agit pas au début de véritables coups de pieds, comme ce le sera bientôt. De faible amplitude, ces mouvements évoquent plus une sensation de « bulles » dans le bas ventre. Ils se produisent de temps en temps, puis de plus en plus souvent et gagneront en intensité au fil des semaines. 

    A noter dans votre agenda

    1. Vous rendre à la seconde visite prénatale obligatoire

    A chaque consultation prénatale, votre gynécologue ou sage-femme procèdera à différents contrôles de routine :

    - un examen clinique. De nombreux praticiens réalisent encore systématiquement un toucher vaginal afin de contrôler le col de l’utérus, mais les recommandations sanitaires précisent qu’il n’est nécessaire qu’en cas de signes spécifiques (contractions, douleurs pelviennes)

    - la prise de la tension afin de détecter une éventuelle hypertension artérielle, préoccupante durant la grossesse

    - la pesée pour contrôler votre prise de poids

    - la mesure de la hauteur utérine, qui consiste à mesurer, avec un mètre de couturière, la distance entre le fond de votre utérus et l’os de votre pubis. Cette mesure permet d’apprécier la croissance de votre bébé.

    2. Pratiquer les examens mensuels

    A chaque visite prénatale, votre praticien vous prescrira différents examens :

    - une analyse d’urine afin de rechercher le sucre et les albumines

    - une prise de sang si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose

    - la recherche d’agglutinines irrégulières dans le sang si vous êtes de rhésus négatif. La présence de ce type d'anticorps peut provoquer, en cas d'incompatibilité foeto-maternelle, une maladie hémolytique du nouveau-né.

    3. Vous rendre à la première séance de préparation à la parentalité

    Cette première séance est un entretien individuel ou en couple, réalisée par votre gynécologue ou sage-femme. C’est un moment privilégié au cours duquel vous pouvez poser librement vos questions, exprimer vos inquiétudes ou vos attentes quant à votre grossesse et à l'arrivée d'un bébé dans votre vie.

    4. Annoncer la nouvelle à l’aîné

    Les risques de fausse couche étant désormais écartés, si vous avez déjà un enfant, c’est le bon moment pour lui annoncer qu’il va avoir un petit frère ou une petite sœur, si ce n’est déjà fait. Découvrez les 10 clefs pour préparer au mieux votre ainé.

    5. Surveiller votre poids

    Pour certaines futures mamans, la pesée mensuelle est un peu comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête... Mais si votre gynécologue vous tourmente concernant votre prise de poids, ce n’est pas pour vous embêter ou pour une quelconque considération esthétique ! Une prise de poids trop importante vous expose, vous et votre bébé, à certaines complications de la grossesse et de l’accouchement.

    6. Poursuivre une activité physique

    Marche, natation, gymnastique douce, yoga prénatal… Il est conseillé de poursuivre une activité physique adaptée à la grossesse. C’est bon pour votre corps, et votre esprit !

    7. Prévenir les vergetures

    Vous n’avez pas encore un « gros » ventre, mais pour prévenir l’apparition des vergetures, prenez d’ores et déjà le réflexe de l’hydrater quotidiennement, ainsi que les zones à risque : cuisses, poitrine. Pour limiter l’exposition aux substances chimiques, choisissez une crème anti-vergetures spéciale grossesse écolabélisée, ou une huile végétale bio (amande douce, rose musquée). Autre axe de prévention : une prise de poids modérée... encore et toujours !

    8. Faire une pause

    Vous avez retrouvé votre énergie et votre ventre ne vous gêne pas encore, si bien que vous pouvez « oublier » parfois votre grossesse. Mais accordez-vous de temps en temps quelques pauses, des moments rien qu’à vous pour savourer votre grossesse, désormais plus agréable. Allongez-vous, posez la main sur votre ventre, parlez à votre bébé. Maintenant que ses différents sens commencent à s’ébaucher, votre bébé peut percevoir, à sa manière bien sûr, différentes sollicitations par le toucher et l’ouïe.

    9. Prendre vos rendez-vous du mois prochain

    - pour la visite prénatale obligatoire du cinquième mois

    - pour la seconde échographie à réaliser vers 22 SA

    10. Et si ce n’est pas encore fait…

    - vous inscrire à la maternité, avec notre to-do list pour rester sereine

    - vous renseigner auprès de votre mutuelle sur votre prise en charge pour votre accouchement

    - annoncer votre grossesse à votre employeur, en suivant nos conseils

    - vous renseigner sur les éventuelles dispositions prévues pour les femmes enceintes dans votre convention collective

    Cinquième mois de grossesse

    Votre bébé

    Au début de ce cinquième mois de grossesse, votre bébé mesure environ 20 cm pour 240 g. Sa taille va doubler jusqu’à la naissance, mais son poids va sextupler !

    Sa peau commence à s’épaissir petit à petit, mais elle est encore très fine. Sur son crâne, les cheveux sont plus abondants. Ses yeux,encore fermés, poursuivent leur maturation sous ses paupières déjà pourvues de cils. Au bout des doigts, les ongles sont là, et ses empreintes digitales, uniques, déjà dessinées.

    Il s’exerce au mouvement de déglutition en absorbant du liquide amniotique qui l’entoure. Il le rejette, une fois traité par ses reins, dans ce même liquide amniotique. 

    Les poumons poursuivent leur développement et effectuent des « pseudos mouvements respiratoires » pour s'entraîner à la vie aérienne.

    Ses muscles se sont fortifiés, si bien que ses mouvements sont maintenant plus vigoureux. Son squelette continue de se solidifier.

    Si c'est un garçon, ses bourses (ou scrotum pour le nom médical) sont encore solides. Chez la petit fille, le vagin commence à se former, et dans ses ovaires, quelques millions d'oeufs sont présents. D'ici la naissance, un grand nombre vont dégénérer, et il n'en restera environ qu'un million... soit bien assez pour faire de vous, un jour, une grand-mère !

    Dans son cerveau, la multiplication des cellules nerveuses est maintenant terminée. Votre bébé possède déjà une dizaine de milliards de cellules nerveuses, qui vont commencer à se relier les unes aux autres. Ce processus essentiel de câblage va se poursuivre encore des années après la naissance.

    Vous

    mi-parcours de votre grossesse, vous percevez maintenant bien les mouvements de votre bébé, parfois même de véritables coups de pied, qui vont aller s’accentuant au fil des semaines.

    Votre utérus se trouve désormais au niveau de votre nombril. Sous l’effet de votre ventre qui prend du volume de jour en jour, c’est tout l’équilibre de votre corps qui est modifié. Pour compenser, vous cambrez le dos… avec parfois des douleurs lombaires à la clef. Vous pouvez également ressentir quelques douleurs dans les côtes. Les hormones n’y sont pas étrangères : les oestrogènes assouplissent les tissus conjonctifs, tandis que la progestérone détend les muscles, les ligaments et les tendons, créant une sensation d’élongation. 

    En ce second trimestre de grossesse, d’autres maux de grossesse peuvent également apparaître : ballonnements, remontées acides, constipation, jambes lourdes, hémorroïdes, troubles du sommeil…

    Votre thyroïde est fortement sollicitée durant la grossesse, ce qui entraine une petite hausse de température et quelques bouffées de chaleur. Votre cœur tourne aussi à plein régime : à la 20ème semaine, votre activité cardiaque augmente de 30 à 50%.

    Du côté de la libido, le second trimestre est généralement le plus propice aux câlins… mais cela dépend des couples. Votre désir peut faire les montagnes russes, et le futur papa peut de son côté être décontenancé par votre corps qui change. Si certains hommes trouvent attirant un ventre rond, d’autres au contraire sont un peu… refroidis. S’il a peur de faire mal à votre bébé, rassurez votre compagnon en lui disant que celui-ci est parfaitement protégé par le liquide amniotique qui l’entoure, telle une bulle protectrice. Dans tous les cas, essayez de maintenir le dialogue au sein de votre vie intime.

    A noter dans votre agenda

    1. Passer la troisième visite prénatale obligatoire

    Cette visite du cinquième mois se déroulera selon la routine habituelle : examen clinique avec, éventuellement, un toucher vaginal pour contrôler l’état de votre col, pesée, prise de tension, mesure de la hauteur utérine. Vous seront prescrits également les examens habituels :

    - une analyse d’urine afin de rechercher le sucre et les albumines

    - une prise de sang si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose

    - la recherche d’agglutinines irrégulières dans le sang si vous êtes de rhésus négatif.

    2. Réaliser la seconde échographie

    C'est probablement l'un des rendez-vous que vous attendez avec le plus d’impatience : la seconde échographie !  Cette échographie est dite morphologique car elle permet de vérifier la morphologie et la croissance de votre bébé ainsi que la quantité de liquide amniotique. C'est également lors de ce rendez-vous que vous pourrez connaître le sexe du bébé... s’il est bien positionné pendant l'examen et si vous souhaitez le connaître avant la naissance bien sûr !

    3. Faire la reconnaissance anticipée

    Si vous n’êtes pas mariés, votre compagnon peut faire une reconnaissance de paternité avant la naissance afin que sa filiation soit reconnue. Pour cela, il lui suffit de se rendre dans n'importe quelle mairie, à tout moment de la grossesse, muni d’une pièce d'identité et de faire une déclaration à l'état civil. Un acte de reconnaissance sera alors rédigé par l'officier d'état civil, et une copie de l’acte vous sera remis. Vous devrez la présenter lors de la déclaration de naissance. Pour plus d’informations, consultez le portail du Service public.

    4. Etre attentive à tout signe d’infection urinaire

    La grossesse est une période à fort risque d’infection urinaire : l’imprégnation hormonale (et notamment la progestérone) rend les voies urinaires paresseuses, tandis que l’utérus appuie sur la vessie. Tout cela favorise la stagnation des urines dans les voies urinaires, augmentant le risque infectieux. Pour le prévenir, veillez à boire suffisamment d’eau tout au long de la journée, car si vous ne buvez pas assez, votre urine sera plus concentrée et aura tendance à être plus irritante. Et face à tout signe d’infection – brûlure à la miction, envies fréquentes d’uriner – consultez sans tarder. Une infection urinaire non soignée peut en effet entrainer des complications durant la grossesse.

    5. Commencer à réfléchir au prénom de votre bébé

    Peut-être est-il déjà choisi ? Si ce n’est pas le cas, ne tardez pas à réfléchir au prénom de votre bébé, en feuilletant un livre de prénoms par exemple. 

    6. Impliquer le papa

    Pour le papa, il n’est pas toujours facile de s’impliquer dans cette grossesse qu’il vit pour ainsi dire en spectateur. S’il en éprouve le besoin et l’envie, faites-le participer en l’incitant à toucher votre ventre, à parler à votre bébé. L’haptonomie permet au papa de trouver toute sa place durant la grossesse. Il est encore temps de commencer si vous êtes intéressée par cette préparation à la parentalité, mais ne tardez pas trop !

    7. Prendre rendez-vous chez le dentiste

    Il est conseillé de faire un bilan dentaire avant le troisième trimestre. Votre dentiste pourra réaliser un détartrage et quelques (petits) soins dentaires qu'il préfère généralement éviter de faire en fin de grossesse. A noter : à compter du quatrième mois et jusqu'au 12ème jour après votre accouchement, vous pouvez bénéficier d'un examen de prévention bucco-dentaire entièrement pris en charge par l’Assurance Maladie chez le chirurgien-dentiste ou le médecin stomatologue de votre choix.

    8. Prendre vos rendez-vous du mois prochain

    - pour votre visite prénatale du 6ème mois

    Sixième mois de grossesse

    Votre bébé

    Votre bébé bouge maintenant beaucoup, et cela lui permet de fortifier ses muscles et ses articulations. L’intensité de ses mouvements varie au cours de la journée ou de vos positions : généralement il bouge beaucoup le soir, quand vous vous reposez. Votre état psychologique peut également jouerLe reste du temps, votre bébé dort 16 à 20 heures par jour ! 

    Son corps continue de se recouvrir de lanugo, ce fin duvet qui tombera avant sa naissance, et de vernix caesoca, une substance grasse qui, telle une cire, protège sa peau du liquide amniotique. Sous la peau, une fine couche de graisse se forme petit à petit, mais il est encore bien maigrichon !

    Son cerveau continue de se développer : les neurones poursuivent leur différenciation, le réseau de cablage se fait de plus en plus touffu.

    Son visage s’affine, ses sourcils sont apparents, le dessin du nez plus net, les oreilles plus grandes, le cou plus dégagé. Ses sens s’éveillent : il commence à entreouvrir les yeux, et il est très attentif aux bruits qui l’entourent, à commencer par celui de votre cœur et de votre voix.

    Vous

    Votre ventre grossit de jour en jour et son poids commence à se faire sentir. Avec lui, c’est tout le centre de gravité de votre corps qui est modifié. Pour compenser cette poussée vers l’avant, vous avez tendance à cambrer le dos, ce qui peut occasionner des douleurs lombaires.

    Votre masse sanguine a fortement augmenté, votre ventre comprime les vaisseaux sanguins du pubis et les hormones rendent moins toniques vos vaisseaux et artères. Résultat : le retour veineux se fait moins bien, avec à la clef des fourmillements dans les membres, des jambes lourdes, des varices ou des hémorroïdes.

    Autre problème qui risque d’apparaître en ce second trimestre et aller s’accentuant au fil des semaines : les troubles du sommeil. En cause : votre bébé qui profite de votre immobilité pour faire des galipettes la nuit, les crampes, l’inconfort dû à votre ventre, mais aussi quelques angoisses. Pas d’automédication surtout ! Tournez-vous plutôt vers les médecines douces – homéopathie, phytothérapie – et les techniques de relaxation – sophrologie, méditation, yoga - pour faire venir le sommeil.

    Il y a tout de même quelques aspects positifs à votre grossesse – outre la joie de porter un enfant bien sûr ! - : une chevelure plus abondante, une belle peau, des ongles robustes. Pour une fois, on dit merci aux hormones !

    A noter dans votre agenda

    1. Passer la visite prénatale du sixième mois

    Cette visite du sixième mois (quatrième consultation prénatale obligatoire) se déroulera selon la routine habituelle : examen clinique avec, éventuellement, un toucher vaginal pour contrôler l’état de votre col, pesée, prise de tension, mesure de la hauteur utérine. Parallèlement au bilan biologique habituel (albuminurie, sérologie de la toxoplasmose si vous ne l'avez pas contracté) s'ajouteront deux autres dépistages par prise de sang :

    - la recherche de l'antigène HBS des hépatites
    - une numération formule sanguine (NFS) pour écarter une anémie

    2. Réaliser le test de dépistage du diabète gestationnel

    Si vous faites partie des futures mamans à risque – âge supérieur à 35 ans, surpoids, antécédents familiaux de diabète au premier degré, grossesse précédente avec un gros bébé ou un diabète gestationnel – votre gynécologue ou sage-femme vous prescrira un test de dépistage de diabète gestationnel, non obligatoire, mais fortement recommandé. Ce test dit HGPO (Hyperglycémie Provoquée par Voie Orale) se déroule en 3 temps : une première prise de sang à jeun (H0), une seconde prise de sang une heure après avoir bu 75 g de glucose (H1), puis une troisième prise de sang deux heures après ingestion du glucose (H2).

    3. Garder les bons réflexes en cuisine

    En cuisine, ne relâchez pas la vigilance en matière de prévention de la toxoplasmose (si vous n'êtes pas immunisée), de la salmonellose et de la listériose :

    - nettoyez soigneusement les fruits

    - évitez de consommer des fromages à pâte molle ou au lait cru, du poisson fumé, de la charcuterie en coupe

    - faites bien cuire vos aliments, surtout la viande et les oeufs

    - lavez soigneusement vos ustensiles de cuisine (couteau, planche à découper) et votre réfrigérateur (une fois par mois minimum)

    4. Faire des « bascules du bassin »

    Cet exercice permet de soulager les lombaires en contrant la cambrure du dos induite par le déplacement du centre de gravité vers l’avant, et en assouplissant la colonne vertébrale. Il contribue également à maintenir la mobilité du bassin, essentielle le jour de l’accouchement. Pour la réaliser, deux possibilités :

    - debout : éventuellement appuyée contre un mur, les jambes légèrement écartées, inspirez en creusant les reins, votre ventre bien en avant. Sur l’expiration, contractez vos muscles abdominaux et vos muscles fessiers, tout en basculant votre bassin vers l’avant. Répétez 5 fois l’exercice.

    - au sol : allongée sur le dos, un petit coussin sous la tête pour plus de confort, placez une main dans le bas du dos, sous vos reins, et l’autre sur une hanche. En contractant vos muscles abdominaux (ceux sous la poitrine), poussez votre dos contre le sol. Ce mouvement doit faire remonter légèrement votre bassin vers le haut. Répétez 5 fois.

    5. Mettre à jour votre carte vitale

    C’est indispensable pour que vos dépenses de santé soient prises en charge à 100% à partir du premier jour du sixième mois et jusqu’à 12 jours après votre accouchement.

    6. Communiquer avec votre bébé

    Parlez-lui, chantez-lui des chansons et encouragez le futur papa à faire de même s’il en a envie.

    7. Commencer à vous équiper

    Poussette, lit bébé, table à langer, trousseau, etc… : il est temps de préparer l’arrivée de votre bébé ! L’offre en puériculture est vaste et l’investissement conséquent, aussi choisissez bien votre matériel en fonction de vos besoins. Etablissez une liste et voyez avec votre famille, vos amies, ce que l'on pourrait vous prêter. Pensez également au réseau d’occasion, en veillant toutefois à ce que le matériel de puériculture soit en bon état et qu’il réponde aux normes de sécurité actuelles. Sans oublier nos 5 conseils pour un envirronement sain pour votre bébé

    8. Commencer à chercher une assistante maternelle

    Si vous avez opté pour ce mode de garde, il est temps de commencer vos recherches. Première étape : vous procurer la liste des assistantes maternelles agréées de votre ville auprès du service petite enfance de votre mairie, de la PMI ou le site de la CAF, www.mon-enfant.fr, qui recense tous les modes de garde par carte ou critères de choix. Votre première sélection faite, contactez les assistantes maternelles afin de vérifier leurs disponibilités et organisez une première rencontre si le courant passe au téléphone. Nos conseils pour mener comme une pro ce premier entretien avec l'assistante maternelle.

    9. Prendre vos rendez-vous du mois prochain

    - pour votre visite prénatale du 7ème mois

    - pour un bilan dentaire si ce n’est pas encore fait

    - pour la première séance de préparation à la naissance

    - pour la troisième échographie (32 SA)

    Septième mois de grossesse

    Votre bébé

    Votre bébé mesure désormais 34 cm pour 1 kg. A la fin du mois, il en fera 36, pour 1,5 kg.

    Il est très actif et dispose encore d’un peu de place pour bouger à son aise. Vous pouvez même parfois voir son pied ou sa main former une petite bosse sur votre ventre.

    Ce septième mois est véritablement celui de l’éveil des sens.

    Entre 5 mois 1/2 et 6 mois, le bébé commence à réagir aux stimulations auditives : bruits intérieurs (« borborygmes » intestinaux, battements cardiaques) mais aussi des bruits extérieurs, auxquels le bébé réagit activement. Après la naissance, le nouveau-né exprimera une préférence pour les bruits qu’il a entendus in utero.

    Du côté de la vue, le bébé ne voit pas à proprement parler, mais distingue les ombres et la lumière. Ainsi, si après avoir repéré la tête du bébé par échographie, on dirige une forte lumière sur le ventre de la maman, le bébé sursaute, ou simplement, son rythme cardiaque s’accélère.

    L'odorat et le goût se développe eux aussi dès la vie intra-utérine vie votre alimentation qui parfume le liquide amniotique. Bébéé est ainsi capable de garder en mémoire des expériences de saveurs et d’odeurs du temps où il était dans votre ventre. 

    Votre bébé exerce aussi son sens du toucher : il resserre le pouce et l’index, bouge les mains et les orteils, touche le cordon ombilical, se cogne contre les parois de l'utérus.

    Du côté des organes, ses reins et son intestin fonctionnent. Ses poumons ne sont en revanche pas encore matures. Au niveau du cerveau, le processus de câblage est terminé,  la myélinisation des nerfs se poursuit activement durant ce trimestre – et le fera encore après la naissance, durant une vingtaine d’années.

    A la fin de ce mois, votre bébé s’est normalement retourné pour se retrouver tête en bas, prêt pour naître. Mais ce n’est pas toujours le cas ! Il a encore quelques semaines pour le faire.

    A ce stade de son développement, votre bébé est en théorie viable. Mais s’il venait à naître maintenant, il serait grand prématuré et nécessiterait de lourds soins.

    Vous

    Vous entamez votre troisième et dernier trimestre de grossesse. Et cela se voit : votre ventre grossit de jour en jour, et la fatigue peut commencer à se faire sentir.

    Plus votre bébé prend du poids, plus les organes alentours sont comprimés. Ce qui n’est pas sans occasionner quelques maux au quotidien, d’autant que les hormones – encore et toujours elles ! – rendent paresseuses les différentes fonctions de l’organisme et distendent tous les muscles mous. Remontées acides, brûlures d’estomac, constipation, envies fréquentes d’uriner forment un cortège de désagréments fréquents en fin de grossesse.

    Votre estomac et votre utérus appuient sur votre diaphragme, ce qui peut vous gêner à l’inspiration : vous avez l’impression de ne pas pouvoir reprendre votre souffle à fond. Autre petit désagrément fréquent en fin de grossesse : les crampes, qui surviennent surtout la nuit.

    Votre colonne vertébrale doit elle aussi s’adapter au nouvel équilibre de votre corps avec ce poids en avant. Fortement sollicitées, vos lombaires peuvent vous faire souffrir.

    En ce troisième trimestre, vous pouvez commencer à ressentir quelques contractions durant la journée et surtout le soir. Votre ventre devient dur durant quelques secondes, mais ce n’est, en principe, pas douloureux à ce terme. Tant que les contractions restent peu nombreuses, pas d’inquiétude à avoir. Si en revanche elles se répètent, consultez : votre praticien contrôlera votre col de l'utérus afin de détecter une éventuelle menace d'accouchement prématuré (MAP). Retrouvez nos conseils pour bien décrypter vos contractions.

    Votre placenta secrète davantage de cortisol – l’hormone du stress – ce qui peut jouer sur votre humeur. La perspective de l’accouchement et de l’arrivée de votre bébé, bien qu’attendu avec impatience, peut également faire naître quelques angoisses et inquiétudes. C’est tout à fait normal... Essayez de trouver une oreille bienveillante pour en parler... et ne prêtez pas attention aux remarques désobligeantes !

    A noter dans votre agenda

    1. Vous rendre à la consultation prénatale du septième mois

    Comme les mois précédents, votre consultation prénatale se déroulera en deux temps. Au cours de l'examen médical, votre praticien veillera à identifier certains risques plus fréquents en fin de grossesse, comme une hypertension artérielle ou un retard de croissance in utero (RCIU). Il sera donc particulièrement attentif à votre hauteur utérine, aux mouvements du bébé et à votre tension. Le bilan biologique sera l'occasion de faire une recherche de protéines dans les urines ou d'une infection urinaire, mais aussi de vérifier que vous n'avez pas contracté la toxoplasmose depuis votre dernier rendez-vous si vous n’êtes pas immunisée.

    2. Passer la troisième échographie obligatoire

    C'est probablement la dernière fois que vous verrez votre bébé avant l'accouchement ! Cette troisième échographie, à réaliser à 32 SA, a trois grands objectifs :
    - vérifier la croissance et la vitalité de votre bébé
    - surveiller la quantité de liquide amniotique
    - voir si votre bébé s'est retourné

    3. Commencer vos séances de préparation à la naissance

    Décidément, les choses se précisent en vue de l’accouchement ! Si vous avez opté pour une préparation classique à l’accouchement, vos séances débutent ce mois-ci. Ne négligez pas cette préparation à la naissance, bénéfique à bien des égards. 

    4. Préparer le trousseau

    Il est temps de préparer le trousseau de votre bébé si ce n’est déjà fait, avec notre liste-trousseau de bébé au fil des saisons.

    5. Prendre vos rendez-vous du mois prochain

    - pour la consultation prénatale du 8ème mois

    - pour le rendez-vous avec l’anesthésiste 

    - si votre bébé ne s'est pas retourné, il peut être utile de prendre rendez-vous avec une sage-femme acupunctrice, et parallèlement, de vous renseigner auprès du personnel de la maternité sur les démarches à faire si une version par manœuvre externe est préconisée (à partir de 8 mois).

    6. Et toujours… :

    - buvez régulièrement de l’eau et restez attentive à tout signe d’infection urinaire

    - faites quotidiennement vos exercices de bascule du bassin

    - contrôler votre poids. Le dernier trimestre, la prise de poids se fait souvent plus rapide

    - constituer une liste de naissance si vous souhaitez en faire une, et diffusez-la auprès de vos amis et votre famille via les réseaux sociaux notamment.

    Huitième mois de grossesse

    Votre bébé

    Votre bébé dort, s’agite, répond à vos sollicitations, à la voix de son père.

    La naissance approchant, il se fait une beauté : sa peau devient plus épaisse, le fin duvet qui la recouvrait disparaît peu à peu pour être remplacé par le vernix caseosa. Mais surtout, il se remplume : d’ici à la naissance, il va prendre 50% de son poids.

    La plupart de ses fonction physiologiques sont quasiment à maturité. Dernière à se développer : son système respiratoire. C’est en effet seulement vers le huitième mois que s’achève la maturation des poumons, qui ne fonctionneront par eux-mêmes qu’à la naissance, avec le premier cri. Les multiples petites alvéoles où circulera l’air sont entourées de tout un réseau de vaisseaux et sont prêtes à fonctionner, mais une dernière étape, essentielle, débute : la sécrétion du surfactant. Cette substance graisseuse enduit chacune des alvéoles et empêche le poumon de se rétracter complètement après chaque inspiration. 

    Son cœur a son aspect définitif, mais il bat encore à un rythme élevé, et la circulation ne s’y fait pas encore tout à fait comme après la naissance car certaines communications ne se fermeront qu’après la naissance.

    C’est généralement au cours du huitième mois, parfois avant, que le bébé se retourne, tête en bas, prêt pour la naissance. Mais dans certains cas, il reste tête en haut : on parle alors de présentation en siège.

    Vous

    A l’approche de l’accouchement, votre corps se prépare.

    Au cours de ce troisième trimestre, votre masse sanguine continue d’augmenter et atteint son volume maximal à 35 semaines de grossesse. Pour gérer cet afflux de sang, votre cœur doit donc travailler davantage, et sous l’effet des hormones, vos vaisseaux se sont dilatés. Ces deux facteurs favorisent l’apparition d’œdèmes : vos doigts et vos chevilles sont gonflés. Attention cependant : si ces oedèmes apparaissent de façon brusque, consultez sans tarder. Ils peuvent en effet être le signe d’une complication grave de la fin de grossesse, la pré-éclampsie.

    Votre métabolisme lui aussi continue de s’accélérer, entrainant une augmentation de votre température corporelle et de fréquentes bouffées de chaleur. Côté hormones, c’est aussi l’ébullition ! Avec parfois, des sautes d’humeur à la clef, d’autant que la fatigue commence à se faire sentir.

    Votre utérus se contracte de temps en temps : il se resserre puis se durcit, de bas en haut. Il s’agit des contractions de Braxton-Hicks. Non douloureuses, ces contractions permettent à votre utérus de « s’entrainer » en prévision du jour J. Tant qu’elles restent limitées – une dizaine par jour – et non douloureuses, il n’y a pas à s’inquiéter. Si elles se répètent et sont douloureuses en revanche, n’hésitez pas à consulter afin de faire contrôler votre col de l’utérus. Retrouvez nos conseils pour décrypter vos contractions.

    Constipation, remontées acides, hémorroïdes, douleurs lombaires, crampes, troubles du sommeil... : les maux de fin de grossesse s'accentuent, la fatigue aussi. Heureusement, vous allez enfin pouvoir vous reposer durant votre congé maternité qui débute ce mois-ci. 

    A noter dans votre agenda

    1. Passer la visite du huitième mois

    Au cours de cette avant-dernière consultation,  votre praticien s’attachera, comme à son accoutumée, à surveiller l'évolution de votre poids,  votre hauteur utérine et votre tension artérielle qui fait l'objet d'une attention toute particulière au cours des dernières semaines de grossesse.
    L'examen médical lui permettra également de faire un point sur les éventuelles contractions que vous ressentez et sur les dimensions de votre bassin.  En s'aidant des clichés de votre troisième échographie, il pourra aussi vous donner une indication sur le déroulement de votre accouchement (voie basse ou césarienne), sachant que ce n'est là qu'un avis. Votre situation peut en effet encore évoluer au cours des dernières semaines de votre grossesse. Il peut également vous prescrire une radioplevimétrie pour contrôler les dimensions de votre bassin s'il a un doute.

    Votre bilan biologique habituel (protéinurie, dépistage d'une infection urinaire éventuelle, sérologie de la toxoplasmose) sera complété par deux autres examens:
    -  une nouvelle recherche d'anémie par prise de sang (NFS)
    -  un dépistage du streptocoque B, par prélèvement vaginal. Très fréquente, cette infection n'est pas grave, mais doit être traitée par antibiotiques juste avant l'accouchement pour éviter la contamination de votre enfant.

    2. Vous rendre à la consultation avec l’anesthésiste

    Il n'y a pas de date imposée pour ce rendez-vous, mais mieux vaut le caler au plus vite, au cas où vous seriez amenée à accoucher un peu plus tôt que prévu ! Au cours de cet entretien, l'anesthésiste auscultera votre dos pour identifier une éventuelle difficulté à poser une rachianesthésie ou une péridurale. Il fera également un point sur vos antécédents médicaux, vos allergies et tout ce qui pourrait représenter une contre-indication à l'analgésie. Enfin, il vous prescrira un bilan sanguin comprenant notamment un bilan de coagulation. Ne tardez pas à le faire et surtout glissez bien les résultats dans votre « pochette grossesse », à mettre dans votre valise maternité.

    3. Commencer les massages du périnée

    Un massage quotidien du périnée en fin de grossesse permettrait d’assouplir ce muscle, et ainsi de limiter le risque de déchirures et de recours à l'épisiotomie. Ce massage peut être débuté dès 34 SA et peut être pratiqué quotidiennement jusqu’à l’accouchement, sauf en cas  de menace d'accouchement prématuré. Demandez conseil à votre sage-femme pour la marche à suivre.

    4. Finir de préparer votre valise

    Mieux vaut être prête pour parer à toute éventualité ! Pour savoir que mettre dans votre valise, celle de votre bébé et dans votre sac d'accouchement, consultez notre liste-valise de maternité.

    5. Prendre vos rendez-vous du mois prochain

    - pour la consultation prénatale obligatoire du neuvième mois

    6. Mais aussi... 

    - finaliser votre projet de naissance

    - finir de préparer la chambre du bébé

    - organiser la garde des aînés le jour de l’accouchement

    - continuer les exercices quotidiens de bascule du bassin

    - s’informer sur les grands principes de l’allaitement si vous avez l’intention d’allaiter, avec notre vrai-faux sur l'allaitement 

    - prendre un cours de portage si vous souhaitez porter votre bébé en écharpe

    - préparer votre retour de la maternité en prévoyant des plats préparés, surgelés, bouteille d’eau pour le biberon, couches, etc

    Neuvième mois de grossesse

    Votre bébé

    Ce dernier mois est celui des « finitions ». Votre bébé va consacrer les dernières semaines à prendre du poids - 20 à 30 gr par jour ! - principalement au niveau du ventre, des cuisses et des bras qui s’étoffent. 

    ISes mouvements sont moins perceptibles dans les semaines qui précèdent la naissance, tout simplement parce qu’il manque de place

    Le lanugo a quasiment disparu, mais il peut persister ici et là après la naissance, notamment sur la nuque et les épaules. Le vernix qui recouvrait sa peau est également en train de disparaître. 

    Son crâne n’est pas entièrement ossifié. Entre les os persistent des espaces fibreux, les fontanelles, des espaces souples qui permettront à la tête de votre bébé de se modeler et de s’adapter à votre bassin lors de l’accouchement. 

    A la naissance, votre bébé pèsera entre 3 kg et 3,5 kg pour 50 cm… en moyenne, car il existe de fortes disparités entre les nouveau-nés, entre les « crevettes » et les « gros bébés » !

    Vous

    Dernière ligne droite avant l’accouchement, votre corps se prépare !

    Sous l’effet des hormones, les articulations qui relient les os de votre bassin se relâchent, ce qui l’élargit de quelques millimètres et facilitera l’accouchement. C’est important… mais aussi parfois désagréable au quotidien.

    Votre utérus mesure 32 à 33 cm, et il devient difficile de trouver une position confortable pour dormir, vous lever du canapé, monter les escaliers et parfois même vous déplacer. Vos jambes peuvent être lourdes et la station debout pénible. Vous vous sentez moins disponible pour les tâches quotidiennes et le travail intellectuel. C’est normal : sous l’effet des hormones de fin de grossesse et de l’accouchement (la prolactine et l’ocytocine), vous entrez dans la phase de « nidification », toute occupée à penser à votre bébé. C’est un signe d’adaptation à son arrivée imminente. Pas d’inquiétude : vous retrouverez toutes vos facultés quelques mois après l’accouchement, lorsque vous serez prête pour la reprise du travail.

    Vos seins ont encore pris de l’ampleur : ils se préparent à allaiter. Il est même possible qu’un peu de colostrum, un liquide jaune et épais qui nourrira votre bébé avant la montée de lait, perle sur vos mamelons.

    Vous ressentez des contractions de Braxton-Hicks. Mais une inquiétude vous taraude : comment distinguer les vraies contractions de travail ? Réponse dans notre article sur les contrations

    Vous pouvez être partagée entre la lassitude et la fatigue de cette fin de grossesse marquée par différents maux – mal de dos, crampes, insomnie, remontées acides, etc - , l’impatience de voir votre bébé et la crainte de l’accouchement. C’est souvent dans ce dernier mois que le stress apparaît, que les questions sur le moment de partir à la maternité, sur l’épisiotomie, la péridurale se posent concrètement. Il est donc important de rester en contact avec votre médecin et/ou la sage-femme qui vous suit ou vous prépare.

    A noter dans votre agenda

    1. Vous rendre à la consultation du neuvième mois

    Cette dernière consultation (sauf en cas de dépassement du terme ou de complications de fin de grossesse) se fait toujours à la maternité. On contrôlera votre hauteur utérine, votre tension artérielle, votre prise de poids et les battements du cœur du bébé, et l’on procèdera à un toucher vaginal pour voir l'évolution du votre col utérin et localiser la tête de votre bébé. Ces examens permettront de confirmer ou non les pronostics sur votre accouchement (voie basse ou césarienne), mais aussi de diagnostiquer une présentation en siège. Dans ce cas, on vous prescrira une dernière échographie et l'on vous conseillera peut-être une hospitalisation de quelques heures pour réaliser une version par manœuvre externe (VME).

    Cette consultation s'accompagnera du traditionnel bilan biologique. Au programme : une protéinurie et un dépistage d'une éventuelle infection urinaire, la recherche d'agglutinines irrégulières si vous êtes rhésus négatif, la sérologie de la toxoplasmose si vous êtes toxonégative et une nouvelle détermination de votre groupe sanguin.

    2. Préparer votre accouchement avec l’homéopathie

    L’homéopathie peut aider votre corps à se préparer à l’accouchement avec des remèdes pris en amont, et d’autres le jour J pour favoriser les contractions et calmer votre anxiété notamment. Demander conseil à votre sage-femme ou consultez un homéopathe pour une prescription personnalisée.

    3. Vous reposer

    L’instinct de nidification vous pousse à vouloir que tout soit parfait dans la maison pour l’arrivée de votre bébé. Veillez toutefois à vous ménager. Vous avez besoin de forces en vue de l’accouchement… et des premières semaines avec votre nouveau-né qui vous laisseront peu de repos !

    4. Contrôler une dernière fois votre valise de maternité

    A ne pas oublier surtout : votre dossier grossesse avec les résultats de tous vos examens.

    5. Préparer les faire-part de naissance

    S’ils sont DIY ( faits maison), mieux vaut profiter de la fin de votre grossesse pour vous avancer au maximum dans leur confection. Vous pouvez également déjà préparer les adresses sur les enveloppes.

    6. Et toujours… 

    - rester attentive à tout signe d’infection urinaire

    - consulter en cas de signe de pré-éclampsie : mal de tête, bourdonnements dans les oreilles, mouches devant les yeux, apparition brusque d’œdème

    - poursuivre les exercices de bascule du bassin

    - continuer les massages quotidiens du périnée

    - faire un dernier point sur votre projet de naissance et le présenter à l’équipe de la maternité

    - faire un dernier point sur les modes de garde

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